Basse vision

VOTRE OPTICIENNE NATHALIE VOUS PARLE DE SA SPÉCIALITÉ BASSE VISION

Depuis combien de temps êtes-vous une spécialiste de la basse vision ?

Cela fait 24 ans que je suis une opticienne spécialiste de la basse vision. Après mon BTS, j’ai fait le choix de travailler avec un ophtalmologiste spécialiste de la basse vision. Je me rendais à l’hôpital avec lui et m’occupais d’accompagner les patients pour les équiper en boutique. À côté de cette expérience, j’ai fait plusieurs formations sur la basse vision.

Quand est-ce que l’on peut faire appel à vos services chez Optique Ténarèze ?

On peut faire appel à mes services dès que l’on arrive plus à lire avec ses lunettes. Quand l’ophtalmologiste n’arrive plus à corriger la vue, c’est à l’opticien de prendre le relai pour proposer des solutions qui apportent du confort et redonnent une autonomie.

Je travaille sur toute la région Occitanie et suis deux jours par semaine dans le magasin Optique de la Tenarèze. N’oubliez pas de réserver votre rendez-vous par téléphone ou directement en magasin !

A quel type de personne vous adressez-vous ?

La majorité des personnes malvoyantes ont plus de 70 ans et sont touchées par des maladies comme la DLMA, le diabète, le glaucome, etc. Mais cela touche aussi un public plus jeune qui souffre de problèmes de vision dès la naissance.

Quels sont les indices qui doivent pousser une personne à se faire équiper en basse vision ?

S’il y a une gêne pour lire ou conduire, même avec ses lunettes, il faut consulter un ophtalmologiste. Ce dernier indiquera à son patient s’il est encore possible de corriger sa vision et s’il peut envisager un équipement basse vision. En tant qu’opticiens nous prenons le temps de vérifier le bon suivi des personnes.

J’ai choisi de me spécialiser dans la basse vision pour le relationnel et cette sensation d’aider de de redonner espoir à des personnes qui ne pensait plus pouvoir « voir » la vie.

Comment se déroule un rendez-vous type ?

Idéalement il se fait à domicile pour pouvoir s’adapter aux conditions de vie de la personne. Il me semble également important que celle-ci soit accompagnée lors de la visite. La première étape consiste à faire un bilan sur la naissance de cette malvoyance, les besoins et les difficultés rencontrées.

Ensuite nous essayons différentes solutions pour répondre aux besoins exprimés. Cela peut-être des solutions très simples comme des éclairages particuliers et des loupes mais aussi des équipements plus techniques comme les filtres thérapeutiques ou les aides électroniques (télé-agrandisseurs). Ces appareils ont la capacité de grossir jusqu’à 70 fois, ce qui redonne accès à une vision détaillée. La couleur du texte s’adapte elle-aussi.

Quand il n’y a plus du tout de vision, nous proposons des solutions vocales. La personne pourra écouter son journal, son livre préféré ou encore la télé. Il existe beaucoup de solutions pour redonner du confort et de l’autonomie.

Vous travaillez essentiellement avec les produits de la marque Axos, quels sont ceux que vous recommandez le plus souvent ?

Oui, cela fait maintenant 4 ans que je travaille avec la marque Axos. Le plus souvent, je conseille des éclairages adaptés et des vidéos-loupes Snow7.

Découvrez en images la vidéoloupe Snow 7 HD d’Axos